top of page

C'est le grand jour ! Deux nouvelles importantes...

ree
Ce livre est le guide que j’aurais vraiment aimé lire il y a 30 ans, parce qu’il met à portée de main une méthode complète, nourrie par les sciences cognitives, le design et l’attention au réel --Alain Vadeboncoeur Md.

J'ai toujours voulu privélégier les membres de cette infolettre. C'est la raison pour laquelle vous êtes les premiers avisés. C'est aujourdhui le 10 décembre 2025 que vous pouvez désormais pré-commander le Livre Présenter Autrement, combiner la science, le design et les émotions à un tarif préférentiel. Le livre sera livré à partir du 27 janvier 2026.C'est tellement excitant...Ok je me calme.


Une préface éloquente


Deuxiéme grande nouvelle, vous êtes les premiers à avoir accès à la préface de mon livre, écrit par nul autre que le Dr. Alain Vadeboncoeur. J'ai reçu ce privilège avec beaucoup d'enthousiasme. Dr. Vadeboncoeur fait régulièrement des présentations et ce depuis plus de 30 ans. Vous allez aimé son humour !


Alors sans plus tarder je vous laisse sur cet extrait du livre, la préface du Dr. Vadeboncoeur (il y aura d'autre extrait prochainement.).


N’ÉCHAPPEZ PLUS LES DIAPOS !


J’utilise des diaposdepuis (presque) toujours. J’ai même longtemps utilisé des

acétates — ce qui vous donne une idée de mon âge — avec rétroprojecteur,

crayons-feutres et... Comment, ça ne vous dit rien? Ce n’est pas grave. Le point

est que j’adore enseigner, et que le support visuel est fort bénéfique à cette fin,

voilà. Je passe ainsi une grande partie de certaines journées à montrer, à expli-

quer, voire à essayer d’inspirer des collègues lors de formations ou de congrès,

des équipes en réunion, autant en personne qu’en ligne.


Au début des années 1990, je devais envoyer mes contenus trois semaines à

l’avance pour que l’audiovisuel en produise de véritables diapositives avec de

petits cadres blancs, qu’on glissait dans un précieux carrousel, cette satanée

invention qui, cinq minutes avant une conférence, s’ouvrait parfois comme

une fleur et répandait au sol la chronologie de votre pensée. Trois semaines,

vous vous rendez compte ? Mais c’était la norme. Une éternité ! Alors que j’aime

modifier certaines présentations 30 secondes avant de commencer.


En 1993, au congrès de la FMOQ1 sur les urgences, j’ai donc essayé la modernité

et présenté avec un projecteur à partir d’un ordi à écran tactile. Avec Word,

imaginez, que j’utilisais déjà pour produire mes acétates couleur. Au début d’un

après-midi d’automne, j’ai donc touché fébrilement l’écran tactile avec le stylo,

live, devant une salle de 300 participants, et il s’est éteint! Enfin, pas complète-

ment: sur l’ordi, devenu noir, est apparu en clignotant «Erreur logique détectée

sur le disque. Voulez-vous corriger, O/N», aussi projeté sur l’immense écran. Je

n’avais pas de backup et aucune idée quoi faire !

La foule retenait son souffle. J’ai choisi «O», et l’ordinateur a redémarré ; j’ai pu présenter. Ouf!

J’ai ensuite découvert le logiciel PowerPoint, devenu célèbre depuis. J’étais

comme un enfant avec un nouveau jouet! Bing! Des effets «explosion» avec

bruit assourdissant! Bang! Mouvement étourdissant à l’écran pour mettre un peu

d’action — et, accessoirement, donner mal au cœur à certains spectateurs. J’ai

parfois poussé l’audace chromatique dans mes cours avec un festival de couleurs:

rouge pour les punchs, jaune pour les dangers, orange pour les questions, vert

pour les réponses... Je trouvais ça beau! Mais... cela causait parfois des migraines.


Au fil des années, je me suis assagi, attentif aux commentaires formulés dans les

évaluations — à lire religieusement! Mes couleurs sont maintenant plus sobres,

les contrastes plus doux, les effets visuels moins saisissants. L’œil et l’esprit des

participants respirent mieux, l’idée ressort plus clairement. J’ai tout de même

conservé quelques plaisirs coupables, comme un GIF incongru ici et là, placé

juste au bon moment pour provoquer un reset du cerveau, un écran presque

vide avec juste un mot, un verbe, dix diapositives en 20 secondes pour réveiller,

parce que la variation du rythme engendre aussi de l’intérêt.


Je suis devenu assez maniaque, je révise tout le temps mes diapos. Et comme

une journée de mes cours, c’est environ 500 diapositives (beaucoup trop), et que

j’en ai donné 200 en 11 ans, ça fait... 100 000 diapos projetées! Heureusement,

j’ai fini tant bien que mal par comprendre deux ou trois choses: que l’attention

est une ressource limitée ; que lire et écouter en même temps fatigue ; que le

public retient ce qui est clair, singulier, lié à une action. Que le reste s’évapore.

Mais j’ai tellement tâtonné ! Aussi...


...j’aurais aimé lire au tout début le livre que vous tenez entre vos mains, sauf qu’il n’était pas encore écrit.

L’autrice, Johanne Martel, ne propose pas d’ajouter une autre couche de vernis

ni un nouveau thème. Elle remonte à la source et explique le plus important:

comment est-ce que notre cerveau filtre, traite et mémorise les présentations?

Par le biais de sa révision des sciences cognitives, elle nous précise pourquoi

une diapositive saturée chasse l’essentiel, pourquoi l’image bien choisie allège

l’effort, et pourquoi l’oral et l’écrit, superposés, se cannibalisent.


Elle nous démontre aussi comment le design stratégique traduit ces principes en écrans sobres et utiles, où l’œil sait quoi fixer et pourquoi.


Elle nous raconte comment la connexion émotionnelle arrime le message à la réalité de l’auditoire : un cas, une décision, une contrainte, un geste à poser.

Enfin, elle nous expose le but: que l’idée présentée survive dans la mémoire de l’auditoire.


Comme moi, Johanne travaille depuis plus de 30 ans à la croisée de la commu-

nication, de la pédagogie et du design, mais de manière beaucoup plus réfléchie

et systématique. Son expérience l’a conduite à forger son approche au service

de moments qui restent et qui déclenchent l’action. Elle a aussi accompagné

une foule de professionnels — malheureusement pas moi — de tous domaines

confondus pour les aider à gagner en impact et en crédibilité grâce à une expres-

sion visuelle qui se recentre sur les idées.


Sa stratégie se dévoile autant dans son écriture que par les concepts présentés: rigueur des principes, clarté des gestes, et une obsession tranquille pour ce qui marche. On lui demande souvent: «Combien de contenu par diapo ? » Elle répond

que c’est une mauvaise question, et que la bonne est plutôt: quelle décision

voulez-vous soutenir ? Ou encore : que faut-il montrer pour y parvenir ? Et

que la structure vient ensuite, et non l’inverse. Que l’écran guide, et qu’il faut

suivre la piste, comme un soliste attentif à l’orchestre qui connaît la mélodie,

mais ajuste ses entrées, ses silences et ses accents au meilleur endroit, au juste

moment. Ne vous fiez pas à votre mémoire ; fiez-vous à un système — le vôtre !


Vous trouverez dans ce livre, qui se lit comme s’écoute une bonne conférence,

une démarche simple, qui va de la planification à la prise de parole. Comment

organiser, structurer, livrer, non pour embellir, mais pour retenir l’attention.

Peu importent les métiers: formateurs, chercheurs, professeurs, professionnels,

cadres ou étudiants. Chaque présentation est une occasion d’influencer, de

convaincre, d’inspirer. Le modèle par défaut ne suffit plus; vos idées méritent

mieux que des listes interminables et des polices minuscules.


Concrètement, Johanne amène à clarifier l’intention, à hiérarchiser l’information, à choisir des visuels qui servent cette hiérarchie, à doser le texte, à régler le rythme, et à préparer la livraison.

Vous y apprendrez à réduire sans appauvrir, à mettre en scène sans distraire, à répéter sans lasser. À capter l’attention, puis à la retenir assez longtemps pour que le message s’imprime. Au fait, la promesse n’est pas de tout retenir, elle est de mémoriser l’essentiel et d’enclencher une conversation, parfois une décision.


Je sais, vous penserez peut-être que c’est le contenu qui importe, que la forme

n’est pas le fond. L’autrice vous répondra sûrement que la forme libère ce

contenu. Si une bonne diapositive n’explique pas à votre place, elle fait place à

votre explication, elle ouvre l’esprit et le rend attentif pour que vous puissiez

être entendu et compris. Et si, malgré tout, l’imprévu survient, vous garderez

le cap, parce que vous saurez quoi sauver et quoi laisser tomber.


Je ne vous souhaite pas de suivre le même cheminement que moi : passer

du vacarme au rythme, du fluo à l’harmonie, et du « tout dire » au « faire

comprendre ». Vous retiendrez plutôt par cette lecture que la sobriété n’est pas

l’ennemie de l’impact, et que l’humour discret — un GIF bien senti, un titre qui

punch, une image intense — peut en effet réamorcer l’écoute beaucoup mieux

qu’un excès de contenu.


Ce livre est le guide que j’aurais vraiment aimé lire il y a 30 ans, parce qu’il met

à portée de main une méthode complète, nourrie par les sciences cognitives,

le design et l’attention au réel, où j’ai moi-même beaucoup appris. Il ne vous

promet pas l’éloquence, mais il vous en donne la base : une technique fiable,

reproductible, éprouvée, fondée sur la science.


Johanne nous le rappelle : l’auditeur n’a pas besoin de tout, mais de ce qui est

nécessaire, au bon moment, bien servi. Comment faire ? Tout cela s’enseigne !

Alors, considérez-la comme une partenaire, laissez-la vous guider et vous aider

à alléger la charge cognitive. Et embarquez, par cette lecture, sur votre carrou-

sel imaginaire sans crainte d’arriver en retard pour votre présentation! Vous

pourrez entrer avec une confiance renouvelée dans la salle où votre prochain

public, sûrement fébrile, vous attend!


Alain Vadeboncoeur MD


Et voilè. Vraiment super cette préface. Je n'aurais pas pu dire mieux.

Merci. Dr. Vadeboncoeur !


Lien pour pré-commander le livre: https://www.presenterautrement.com/livre



ree

N'hésitez pas à partager (transférer) cette infolettre à un(e) collègue ou un(e) ami(e), si vous croyez que ça pourrait lui être utile.

Merci d’avoir lu jusqu’ici 😉.

À très bientôt !

Johanne


 
 
 

Commentaires


bottom of page