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Et si on allait plus loin que le storytelling ...




Et si on allait plus loin que le storytelling...


Le terme “storytelling” est parfois étiqueté comme un buzz word. Pourtant c’est un véhicule très puissant, pour mettre en contexte réel, des concepts parfois complexes et abstraits. Cette forme de communication a aussi l’avantage de stimuler des émotions et inciter l’auditoire à passer à l’action. Mais est-ce qu’on pourrait aller encore un peu plus loin ?


C’est ce que M. Cliff Atkinson nous a proposé la semaine dernière lors de la 20ième édition du "Presentation Summit 2022".


Il est étonnant d’apprendre qu'entre 90 et 95% de nos activités cérébrales sont inconscientes (ou automatisées). Le cerveau passe la majeure partie de son temps à faire des prédictions selon ces expériences et les sensations perçues et à s’ajuster selon les résultats obtenus. Bon tout ça est un peu complexe venons-en à l’application.

M. Atkinson nous propose le “Storytelling viscéral”. Viscéral veut dire: "qui provient de tous les viscères (organes) de notre corps". C’est notre côté intuitif. Comment atteindre cette communication viscérale ? En stimulant nos cinq sens avec des objets physiques.


Voici un exemple :

Lors de l’une de mes présentations sur “Présenter Autrement” j’apporte un vieux téléphone de la fin des années 90.

Je simule une conversation avec une amie qui veut que je change mon cellulaire qui n’est vraiment plus à jour. Ma résistance à changer est très bien illustré par cet objet et pique la curiosité et met l’emphase sur la nécessité de faire évoluer nos présentations. Beaucoup de Oh wow !


Voici un autre exemple, Bill Gates lors de l’un de ces TED Talk, s’est présenté devant l’auditoire avec un bocal rempli de moustiques. Il annonce aux participants que la malaria est un fléau qui est un vrai danger pour les populations vulnérables et que les moustiques dans le bocal sont des vecteurs de la maladie. Et il ouvre le bocal laissant les moustiques voler vers l’assistance...malaise...Il rassure l’auditoire que ces moustiques ne sont finalement pas infectés, mais l’effet désiré a été instantanée. Tout le monde a eu peur.

L’idée des histoires viscérales est de faire ressentir à l’auditoire, des sensations dans leur corps qui par la suite influence leur perception. Et c’est très puissant. M. Atkinson travaille avec des avocats qui doivent faire des plaidoiries, et lors d’une expérimentation ou l’orateur a utilisé soit du visuel ou un objet physique (réel). L’explication avec l’objet physique a fait augmenter les compensations x 5, passant de 2 millions à 10 millions.


Mais quand utiliser le storytelling viscéral?


M. Atkinson suggère au début ou à la fin de votre présentation, ou lorsque vous introduisez vos 3 idées principales.

Une autre possibilité, au lieu de verbatim sur une diapositive, enregistrer les témoignages. Le son et la tonalité de l'interlocuteur apportera une autre dimension plus vivante. Une dernière idée, si vous parlez d'un livre ou d'un article apporter une copie physique sur les lieux.

Alors plongez dans l’univers des histoires viscérales, osez utiliser un objet (que vous pouvez trouver au Dollarama !) faites imaginer une odeur comme du bon pain qui sort du four, un son (taper sur la table pour représenter un bris), et augmenter votre pouvoir d’influence.

  • Étendez votre perception.

  • Pensez à faire ressentir.

  • Vous pourriez être agréablement surpris.


La prochaine fois que vous aurez une présentation, réfléchissez à un objet, une métaphore qui pourrait renforcer vos propos ?


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La semaine prochaine je serai au congrès international SIDIIEF (secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone). J’ai bien l’intention d’observer les présentations, prendre des photos, et vous laissez savoir mes coups de cœur et mes prix citron pour l’expérience d’apprentissage (et pourquoi ils reçoivent cet honneur).


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J’ai l’intention de vous partager mon épisode balado préféré de la semaine.

Voici le premier: “Learn and enjoy” de Anne-Marie Cuiner (eh oui c’est en français). Plus spécifiquement l’épisode 40 avec Élliot Boucher sur l’engagement des apprenants. Mais ils sont tous bons. Très intéressant !


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Voilà, ça fait l’tour pour cette semaine. Laissez-moi savoir dans les commentaires quel sera votre objet à introduire lors de votre prochaine présentation. 😉


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Merci d’avoir lu jusqu’ici 😉.

C'est super gentil !

Johanne



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